Symphorien est né vers 159, à Autun sous le règne de Marc Aurèle, d’une famille noble et chrétienne. Son père saint FAUSTE, préteur au service du consul romain, et sa mère sainte AUGUSTA l'avaient élevé dans la foi chrétienne. C’est un jeune homme instruit dans toutes les disciplines.La ville d’Autun, qui avait une place prépondérante en Gaule, pratiquait le culte de Cybèle, mère des dieux gaulois. Symphorien refuse de prendre part à une cérémonie pendant laquelle des chars décorés de fleurs portaient la statue de celle-ci. Arrêté, il est conduit auprès d’Héraclius, gouverneur de la province. Interrogé sur la raison de son attitude, il répond qu’il est chrétien et qu’il n’adore que le vrai Dieu. Connaissant ses origines nobles, Héraclius lui dit : « comptez-vous sur votre origine noble pour contrer les ordres de l’empereur ? ». Puis, après l’avoir battu, il l’envoya en prison.
Deux jours plus tard, il comparut à nouveau devant le tribunal : « Rendez honneurs aux dieux immortels et vous recevrez une gratification et une place dans l’armée. Je fais dresser un autel de fleurs et vous ferez brûler l’encens comme il se doit ». Devant le refus de Symphorien, Héraclius le condamna à avoir la tête tranchée.
Comme on le conduisait vers le lieu de son supplice, sa mère l’encouragea du haut des remparts d’Autun en lui disant : « Mon fils, mon cher fils Symphorien, souvenez-vous du Dieu vivant et soyez courrageux jusqu’à la fin : élevez votre cœur vers le ciel et considérez celui qui y règne. Ne craignez pas la mort, elle vous conduira à la vie éternelle ».
Des chrétiens enlevèrent le corps du martyr et le déposèrent, non loin de là, auprès d’une fontaine.